
Le 21 mai dernier, mes deux ans de PVT canadiens se sont terminés. Je n’ai pas beaucoup écrit sur le PVT, depuis le début, mais maintenant qu’il est fini, je me dis qu’un petit retour peut être intéressant, peut être en particulier pour ceux qui envisagent d’en demander un, d’ailleurs.
À l’origine, j’avais prévu de vous tourner une vidéo pour faire un bilan de ces deux ans. J’ai tenté, deux weekends de suite. Je ne rentrerai pas dans les détails, mais entre les problèmes techniques et mon amour de la présentation orale, ça a été une catastrophe. J’ai donc abandonné la vidéo et suis revenue à mes habitudes. L’avantage du clavier, c’est qu’on peut écrire en pyjama, être coiffée n’importe comment et pas maquillée, mais surtout, à l’écrit, je ne bredouille pas.
En mai, j’ai ouvert une boite de questions en story sur Instagram, histoire de savoir un peu ce qui pouvait vous intéresser. J’ai donc intégré les réponses à vos questions au fil de cet article.
Voici donc un petit bilan sur mes deux ans passés à Montréal.
Le plan versus la réalité

Parce que oui, j’avais un plan, à l’origine. Il était pas hyper défini, pas hyper décidé, carrément ouvert, mais il existait quand même.
Le plan, c’était donc de ne passer qu’un an à Montréal. Je voulais voir Montréal, je voulais un vrai hiver Montréalais, je voulais expérimenter la ville sous les quatre saisons, et puis me tirer ailleurs pour la deuxième année. Vancouver, l’Île du prince Édouard, la Nouvelle-Écosse, le Yukon, j’en savais rien, mais je voulais aller ailleurs.
Ahem, il a pris l’eau, mon plan.
La vie étant ce qu’elle est, mon ex a trouvé le poste de ses rêves, il a plus voulu quitter Montréal, puis il est devenu mon ex, mais arrivé là j’avais plus vraiment le temps de me retourner pour aller voir ailleurs et gérer les démarches d’immigration en même temps. Alors j’ai géré les démarches d’immigration, mais elles me bloquent au Québec, maintenant.
Bref, c’est une autre histoire pour un autre jour, sachez juste que j’avais prévu des choses, et que finalement je suis restée à Montréal, mais que ça va, y’a pire.
C’est comment, la vie à Montréal ?

Ça dépend de la saison, je vous dirais.
L’été à Montréal est fou. À partir de mai, les journées deviennent douces, voir chaudes, voir étouffantes (sauf cette année, évidement, puisqu’on a eu de la neige début mai), et la vie s’organise à l’extérieur. C’est comme si l’été, on rattrapait pour tout l’hiver. Peu importe le jour, peu importe le quartier, vous trouverez toujours quelque chose à faire. Un événement, un festival, un marché éphémère, on ne s’ennuie jamais.
À partir de la mi-juin, on arrive dans mon mois et demi préféré de l’année : celui des festivals de la place des Arts. Sauf cette année, donc, mais on espère que ce sera la seule.
Mi-juin, pendant 10 jours, les Francos de Montréal ouvrent le bal des festivals de la saison. Six scènes gratuites sont montées sur la place des Arts, chacune avec son style musical, on peut manger, boire, écouter les concerts, ou se trouver un coin plus tranquille pour discuter avec ses amis. Les salles de spectacle alentour organisent aussi des concerts payants, avec souvent des artistes un peu plus connus.

Juste après, c’est le Festival International de Jazz de Montréal qui prend la suite. Et alors là, celui là est fou. Il y a un peu moins de scènes gratuites, mais une programmation que j’ai tendance à préférer, car elle se rapproche plus souvent de mes gouts que les Francos (par exemple, l’an dernier, j’ai pu voir Popa Chubby en concert gratuit, et Morcheeba en payant, en 2018, je m’étais ruinée pour aller voir Ben Harper). En revanche, si vous n’aimez pas la foule, évitez ce festival, il est bondé !
En juillet, la parenthèse des festivals est refermée, si je ne dis pas de bêtises, par Juste pour rire, et Nuits d’Afrique, qui ont lieu en même temps. Je connais un peu moins ces deux là parce qu’après 20 jours à écumer les deux premiers, je commence généralement à fatiguer et ralentir le rythme.

Après la folie de l’été, Montréal se prépare tranquillement à sa phase d’hibernation. Les couleurs de l’automne se font généralement voir début octobre et là, c’est le meilleur moment pour aller randonner en dehors de la ville ! Mes parcs préférés pour cela sont celui du Mont Tremblant et du Mont Orford. Attention à bien choisir la randonnée en fonction de votre forme physique ! Certaines peuvent être très sportives. Pour ceux qui veulent tranquillement s’y mettre sans trop de montées, vous pouvez aussi choisir le parc de la Yamaska (complètement plat) ou le Mont St Hilaire (les randonnées sont plus courtes et il est proche de Montréal).
L’hiver fait frémir d’angoisse tous les français qui arrivent au Québec, mais il n’est pas si dur, promis. L’important, à mon avis, pour pouvoir l’apprécier, c’est d’être bien équipé. Quand on arrive à se protéger du froid, on peut profiter à fond de toutes les activités d’extérieures que le Québec a à nous offrir : randonnée en raquettes, ski de fond, traineau à chiens, ski alpin, etc… De mon côté, j’aime beaucoup les randos raquettes dans les parcs que j’ai cités plus haut, et j’ai aussi un gros coup de coeur pour la Gaspésie à cette période. J’espère pouvoir vous en parler un peu plus dans un article dédié.
Ce que j’ai trouvé vraiment dur, en revanche, dans l’hiver, c’est sa longueur. La première année, les températures étaient négatives dès octobre, et le printemps n’est arrivé que mi-mai. J’ai commencé à ressentir une énorme fatigue en janvier, qui s’est amplifiée en février, et s’est transformée en une énorme crève en mars. Moi qui n’ai jamais été du genre à adorer aller me coucher (demandez à ma maman), j’ai développé un amour infini pour mon lit, que j’avais envie de retrouver immédiatement en rentrant du travail. Pour mon deuxième hiver, je me suis supplémentée en vitamines C et D, et ça a été beaucoup mieux. Apparemment, j’ai découvert le secret bien gardé des Québécois pour passer la saison.
La fin de l’hiver est vraiment difficile pour tout le monde, quoi qu’il en soit. À partir de mars, on se retrouve avec un temps dégueulasse : il fait froid mais ne neige plus, le ciel bleu n’est qu’un lointain souvenir, il pleut, on a tous besoin de soleil. Même les québécois dépriment complètement à cette période. Vraiment, si vous prévoyez de venir au Québec, que ce soit en vacances ou pour y vivre, n’arrivez surtout pas en mars/avril. En plus, les parcs nationaux sont fermés à cette époque à cause de la boue. Bref, ce sont les deux mois où vous vous demandez franchement ce que vous faites ici.

Au passage, le printemps ici dure à peu près 3 jours, pendant lesquels les températures vont passer de 5 à 25 degrés, et après, c’est l’été (très chaud et très humide). Un printemps ? Quel printemps ? Après deux années à vivre ça, je peux vous confirmer que c’est un choc assez rude pour le corps. Pour mon petit corps de bretonne, en tout cas, c’est sur.
Je crois que c’est pour ça que l’été est si fou. Pour nous faire oublier cette fin d’hiver horrible, en fait. Et rempiler pour une année.
Ce qui ne change pas en fonction de la saison à Montréal, c’est l’offre hyper abondante de restaurants, bars, et de sorties culturelles. De ce côté là, n’importe qui trouve son bonheur (hors période de pandémie, évidemment) et la diversité de l’offre est vraiment hallucinante. Le seul hic, c’est que je trouve les événements culturels souvent très chers. Les concerts, pièces de théâtre (même pour des troupes d’amateurs) et spectacles représentent un sacré budget. Au niveau des restaurants, on trouve de tout, mais on peut très facilement bien manger pour un prix tout à fait correct.

Le dernier point, et pas des moindres, c’est qu’ici, je découvre ce que ça fait d’être une femme et de circuler librement dans l’espace public. Habillée comme je veux, en plus.
Et niveau professionnel ?
Je vous avais déjà écrit un article pour mes deux mois à Montréal qui expliquait en détails comment j’avais cherché et trouvé du travail, et les grandes différences que je voyais entre le Québec et la France au niveau professionnel. Si le sujet vous intéresse, je vous invite donc à le lire.
En résumé, j’ai trouvé du travail en trois semaines en arrivant, via une offre d’emploi. Ce n’est pas l’emploi pour lequel j’avais postulé que l’on m’a offert, mais un contrat de cinq mois qui n’avait rien à voir, ni avec ce poste, ni avec ma formation d’ailleurs.
À l’heure actuelle, je travaille toujours dans la même association, mais mon poste a beaucoup évolué. J’ai enchainé plusieurs contrats temporaires, et j’ai signé en décembre dernier un contrat permanent (l’équivalent québécois du CDI).

Je pense que ce qui a beaucoup aidé à faire évoluer mon poste, et qui est apprécié, en tout cas dans mon association, c’est que je me porte souvent volontaire pour des projets, propose souvent mon aide, et le signale chaque fois que ma charge de travail diminue un peu, histoire qu’on sache que je peux aider, ou prendre des taches en plus.
L’avantage, c’est que ça a rendu mon poste très polyvalent, puisque j’ai pris des taches à droite à gauche, ai internalisé certaines choses que l’on faisait en externe, et que j’ai gagné en responsabilité tranquillement. Mon poste aujourd’hui est beaucoup plus intéressant que ce qu’il était il y a deux ans et me permet beaucoup plus d’autonomie.
Avant la crise engendrée par la pandémie, le Québec (et le Canada) était en plein emploi. Évidement, l’impact de la crise est réel, mais le taux de chômage a déjà commencé à diminuer et il y a de fortes chances que cela reste une des régions du monde où il est relativement simple de trouver du travail, ou au moins un travail alimentaire le temps de trouver mieux. Si vous avez une lettre d’invitation pour un PVT à activer ces prochains mois, ne vous inquiétez donc pas outre mesure pour la partie travail. Ce sera tout de même peut être plus compliqué à Montréal même, qui était déjà une ville avec un taux de chômage un peu plus élevé que les autres.
Ça se passe comment, le logement ?
Arf.

Je vais pas vous mentir, c’est actuellement le gros point noir de la ville. Lorsque je suis arrivée il y a deux ans, il était assez facile de se loger, il y avait beaucoup d’offres d’appartements et les loyers étaient vraiment très corrects (les appartements parfois nettement moins).
Ces deux dernières années, la demande a beaucoup augmenté et le nombre de logements libres s’est vraiment réduit. La conséquence : les prix ont gonflé démesurément en quelques mois seulement. Là ou vous trouviez des 3 1/2 pour 600 $ avant, il faut maintenant mettre 900 $ pour avoir la même chose, et il n’est pas rare de devoir aller jusqu’à 1200, voir plus si l’appartement est récent et refait à neuf. Quand on fait la conversion vers l’euro, on a l’impression que ça va, mais une fois qu’on est payés en dollars canadiens et plus en euro, je vous assure que ça fait mal au budget.
Toujours dans l’article écrit à propos de mes deux mois à Montréal, j’avais donné quelques précisions sur la recherche d’appartement, qui sont toujours valables, n’hésitez pas à aller le consulter !
Et l’intégration, ça va ?
Cette question là non plus, j’y avais pas pensé et c’est l’une d’entre vous qui me l’a posée. Elle m’a aussi demandé comment ça allait, avec l’accent.
Alors oui, je vais pas vous mentir, on parle tous français, mais pour la langue, il m’a fallu un petit temps d’adaptation. Pas tant pour l’accent, mais pour comprendre les expressions. Comme personne ne m’a encore mordue, ni en France ni au Québec, pour une expression inconnue, je le dis, on me l’explique, et après, j’essaie de la caser dès que je peux, histoire de voir si j’ai bien compris.
En revanche, attention au sens de l’humour. C’est un peu mon grand désespoir ici, on a pas du tout les mêmes codes, et très clairement, notre humour français n’est pas du tout compris. Les Québécois n’utilisent globalement pas le second degré, par exemple.
Pour vous donner un exemple, au travail, sur cinq employées, on est trois françaises. Notre cheffe nous a dit au bout de quelques mois qu’elle écoutait toujours nos blagues avec attention, parce qu’elle ne comprenait pas du tout notre humour, et qu’elle trouvait souvent qu’on allait (trop ?) loin.
Pour l’intégration au Québec, mes connaissances françaises m’ont très vite dit qu’il était assez difficile de se lier d’amitié avec les Québécois, et je dois bien avouer que la majorité des gens que je connais ici sont français. C’est pas faute d’essayer, pourtant.
J’en ai parlé un peu avec des amis Québécois, et eux-même le reconnaissent, ce n’est pas toujours simple de créer des liens avec eux. D’après eux, ce serait plus facile de le faire avec des Québécois qui ont l’habitude de voyager et qui sont curieux des autres cultures. Après, ils me disent peut être ça parce que c’est leur cas !

Je pense que malgré tout, c’est assez naturel de se tourner vers des personnes qui ont la même culture et le même « background » que nous. Avoir les mêmes références et le même humour, ça aide pas mal à créer du lien.
De plus, quand on y pense, lorsque l’on était en France et que l’on avait déjà une vie sociale bien remplie et des amis de longue date, on ne recherchait pas forcément à faire des nouvelles rencontres et à intégrer de nouvelles personnes dans notre vie tous les quatre matin. Normal donc que l’intégration ne soit pas toujours facile quand on déménage ailleurs.
Qu’est ce qui te manque de la France ?
Je n’avais pas vraiment prévu de parler de ce sujet, mais l’une de vous m’a posé la question, et finalement, je me suis dit que c’était quand même quelque chose d’important, quand on quitte son pays pour aller vivre ailleurs. En tout cas, c’est un sujet important pour moi.
Alors voilà, l’océan, déjà.
Ici, l’océan, il est loin, vraiment loin, et le plus près, il est même aux États-Unis. Traverser une frontière pour aller voir la mer alors qu’il y a quelques années, ce n’était qu’une rue, ça peut paraître capricieux, mais je trouve ça rude.
L’océan me manque, et rien que pour ça, je sais que je ne resterai pas indéfiniment à Montréal.

Et aussi, comme tout le monde je pense, ma famille et mes amis me manquent. Vraiment beaucoup même, en ce moment, car certains d’entre eux vivent de très belles choses, d’autres des choses très dures, et vous savez, moi je voudrais bien tout partager avec eux. Me réjouir pour le beau, être là pour le dur.
Au lieu de ça, j’ai 6h de décalage horaire, une connexion internet poussive qui pixellise les vidéos et m’oblige à faire semblant de voir la nouvelle coupe de cheveux de mon papa, et je dois jongler pour réussir à avoir des nouvelles de tout le monde, parce que les coups de téléphone, c’est sur l’heure de midi.
Après, on rentre dans le détail qui n’est plus si important. Certaines de mes habitudes me manquent. Prendre ma voiture pour sortir de la ville et aller voir la mer quand ça me chante. Aller surfer le dimanche. Passer voir le concert du Black Shelter le jeudi soir. Les bonbons ou gâteaux qui me remontaient le moral quand je ne l’avais pas. Les crêpes de ma Maman. Même celles faites mains que j’achetais en grande surface, d’ailleurs. Me réveiller sous le velux, chez ma Maman, aussi.
Mais quelque part, si je quittais Montréal, ce serait d’autres habitudes qui me manqueraient. Aller manger des nachos à l’Amère à boire, acheter mon thé chez David’s Tea ou Camellia Sinensis, aller patiner au Parc Lafontaine l’hiver, ou trainer Place des Arts l’été. Je crois que partout où l’on va, on se créé des habitudes qui nous manqueront toujours si on les perd.
L’immigration, ça se passe comment ?
À l’origine, j’avais prévu de vous faire un article complet sur l’immigration au Québec, mais depuis que j’ai commencé mes démarches, tout à changé. Je ne serai donc clairement pas la plus calée pour parler de la manière d’immigrer au Québec.

En gros, chaque province au Canada a ses spécificités. Au Québec, pour pouvoir demander au niveau fédéral (=au Canada) la résidence permanente et un permis de travail fermé après votre PVT, il vous faut obtenir le Certificat de Sélection du Québec (CSQ). En gros ça dit que le Québec veut bien de vous et qu’il donne l’autorisation au Canada de vous octroyer un permis de travail.
Pour obtenir ce fameux CSQ, je suis passée par le Programme de l’Expérience Québécoise (PEQ) pour les travailleurs étrangers temporaires. En gros, après un an de travail à temps plein, je pouvais déposer une demande via ce programme, et j’obtenais mon CSQ en environ un mois.
Une fois le CSQ en poche, j’ai pu faire une demande de permis de travail fermé et je prépare ma demande de résidence permanente (c’est long et très chiant).
Aujourd’hui, tout le processus de sélection pour le CSQ a changé. Tous les types d’emplois ne sont plus admissibles, il faut prouver deux ans de travail à temps plein (autrement dit il faut réussir à travailler tout le long du PVT), et la procédure d’obtention du CSQ peut prendre jusqu’à six mois. Autant vous dire, ils ont rendu l’immigration au Québec vraiment très difficile.
Honnêtement, si j’arrivais en PVT au Canada aujourd’hui, je ne choisirais plus le Québec, étant donné la difficulté d’immigrer ici alors que c’est beaucoup plus simple dans les autres provinces.
Et la suite, alors ?
Ça, c’est la question du moment.
Pour l’instant, je suis toujours en attente de mon permis de travail (alors que le précédent à expiré depuis deux mois, vous imaginez donc que j’ai un statut parfaitement enviable au Canada). Jusqu’à son obtention, aucun changement n’est prévu pour moi.

Par contre, le confinement m’a fait prendre conscience que je n’avais plus envie de vivre à Montréal. La ville et l’impossibilité de me balader en pleine nature sans voiture commencent à vraiment trop me peser, et je sens que j’ai besoin d’une plus petite ville mais aussi, de retrouver une vie véhiculée qui me permet d’aller randonner sur un coup de tête le weekend.
J’ai envisagé un moment de chercher du travail à Rimouski, qui est vraiment une ville dans laquelle je pense que je me plairais beaucoup, mais pour l’instant, je penche plutôt pour un retour en France. Le plus près de la mer possible.
Je ne suis pas pressée et je prends le temps de chercher du travail tranquillement et d’être sélective dans mes candidatures, histoire de revenir dans les meilleures conditions et avec un projet. Il est donc possible que je rentre en France dans deux mois comme l’année prochaine. Ma vie ici est tout le contraire de désagréable et j’ai un travail assuré donc il n’y a aucune urgence pour moi.
Je vais tout de même demander ma résidence permanente (que je devrais donc avoir dans plus de deux ans), ce qui me permettra de revenir m’installer au Québec si j’en ai envie par la suite.
Quoi qu’il en soit, vivre ici plusieurs années est vraiment une belle expérience, avec ses points positifs et négatifs. Depuis la France, on a souvent tendance à voir le Québec comme un eldorado dans lequel il fait froid l’hiver, mais la réalité est bien plus compliquée. Canada ou France, les deux pays ont des avantages comme des inconvénients, et je ne crois pas qu’il y en ait un qui soit mieux que l’autre. Cela dépend des préférences de chacun et du pays dans lequel on se sent le mieux.
Je me sens bien au Québec, mais je crois que je me sens encore mieux chez moi, entourée de mes proches et de mon océan.

S’il y a des pvtistes au Canada qui lisent cet article, je serais curieuse d’avoir votre ressenti aussi ! S’il y a des potentiels futurs pvtistes, et que vous avez des questions, n’hésitez pas à me les poser en commentaire ou me contacter via le formulaire, je vous répondrai avec plaisir !
Quelques liens utiles
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La partie sur le printemps m’a beaucoup fait sourire 😉
C’est très appréciable d’avoir un compte rendu honnête sur l’expatriation au Québec parce que comme tu le mentionne à juste titre, beaucoup ont tendance à ne parler que des bons côtés (il y a en a bien sûr) en occultant totalement les côtés moins sympas.
En tout cas je croise les doigts pour qu’un chouette boulot se présente au bord de la mer 😀